Née à Moscou en 1988, Marina Skalova est autrice et traductrice littéraire. Elle a grandi en banlieue parisienne et dans le sud de l'Allemagne. Elle a fait ses études à Paris, à Berlin et à Berne, à l'université et en école d'art. Elle aime travailler entre les langues et entre les genres. Elle vit aujourd'hui principalement à Genève, tout en passant une grande partie de son temps dans les trains.
En tant qu’autrice, elle a d’abord publié le recueil bilingue Atemnot / Souffle court chez Cheyne en 2016, lauréat du Prix de la Vocation en Poésie, réédité par Heros-Limite en 2023. Il est suivi par le poème Exploration du flux (Seuil, Fiction & Cie, 2018) et le livre hybride Silences d’exils (éditions d’en bas, 2020), réalisé à partir d’ateliers d’écriture auprès de personnes exilées, avec la photographe Nadège Abadie. Ses livres sont traduits en allemand, en espagnol (Argentine) et en portugais (Brésil).
Écrite en résidence au théâtre POCHE/GVE en 2019, sa pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019) a donné lieu à de nombreuses mises en scène en Allemagne et en Suisse, et à des lectures scéniques en France, en Ukraine, en Autriche, en Italie…
Elle publie de nombreux textes en revues et participe à des livres collectifs tels que Lettres aux jeunes poétesses (L'Arche, 2021), Madame tout le monde (Le Corridor bleu, 2022) et Filles de l'Est, femmes à l'Ouest (Intervalles, 2022).
Elle travaille actuellement sur l'histoire des femmes en URSS. En 2023 paraît Trouer la brume du paradis dans la revue l'Ours blanc (Héros-limite, 2023), un texte-hommage à la poétesse russe Yanka Diaghileva. En 2024, elle publie Intiment (3e personne du pluriel) aux Editions des Lisières.
Marina Skalova a été accueillie en résidence à la Fondation Jan Michalski, au Literarisches Colloquium de Berlin, à la Marelle à Marseille, à la Chartreuse en Avignon, à la Maison Julien Gracq, à la villa Marguerite Yourcenar…
En 2022-2023, elle a été lauréate de la résidence Ecrire l’Europe à l’Université de Strasbourg, . Elle a aussi été soutenue par plusieurs bourses de création, notamment de la fondation Leenaards et de la fondation Pro Helvetia.
Parallèle à l'écriture de ses propres textes, la traduction littéraire est pour elle une pratique physique, organique. Marina Skalova traduit de la poésie, des romans et du théâtre contemporain du russe et de l’allemand vers le français. Elle a particulièrement à coeur de faire découvrir des voix féministes et dissidentes russes.
Depuis dix ans, elle donne régulièrement des ateliers d'écriture, au sein d'universités, de lycées, de collèges, de maisons de la poésie, de centres d'art, de théâtres et d'associations.
En 2024, elle est enseignante en traduction littéraire à l'Université de Bâle.
En tant qu’autrice, elle a d’abord publié le recueil bilingue Atemnot / Souffle court chez Cheyne en 2016, lauréat du Prix de la Vocation en Poésie, réédité par Heros-Limite en 2023. Il est suivi par le poème Exploration du flux (Seuil, Fiction & Cie, 2018) et le livre hybride Silences d’exils (éditions d’en bas, 2020), réalisé à partir d’ateliers d’écriture auprès de personnes exilées, avec la photographe Nadège Abadie. Ses livres sont traduits en allemand, en espagnol (Argentine) et en portugais (Brésil).
Écrite en résidence au théâtre POCHE/GVE en 2019, sa pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019) a donné lieu à de nombreuses mises en scène en Allemagne et en Suisse, et à des lectures scéniques en France, en Ukraine, en Autriche, en Italie…
Elle publie de nombreux textes en revues et participe à des livres collectifs tels que Lettres aux jeunes poétesses (L'Arche, 2021), Madame tout le monde (Le Corridor bleu, 2022) et Filles de l'Est, femmes à l'Ouest (Intervalles, 2022).
Elle travaille actuellement sur l'histoire des femmes en URSS. En 2023 paraît Trouer la brume du paradis dans la revue l'Ours blanc (Héros-limite, 2023), un texte-hommage à la poétesse russe Yanka Diaghileva. En 2024, elle publie Intiment (3e personne du pluriel) aux Editions des Lisières.
Marina Skalova a été accueillie en résidence à la Fondation Jan Michalski, au Literarisches Colloquium de Berlin, à la Marelle à Marseille, à la Chartreuse en Avignon, à la Maison Julien Gracq, à la villa Marguerite Yourcenar…
En 2022-2023, elle a été lauréate de la résidence Ecrire l’Europe à l’Université de Strasbourg, . Elle a aussi été soutenue par plusieurs bourses de création, notamment de la fondation Leenaards et de la fondation Pro Helvetia.
Parallèle à l'écriture de ses propres textes, la traduction littéraire est pour elle une pratique physique, organique. Marina Skalova traduit de la poésie, des romans et du théâtre contemporain du russe et de l’allemand vers le français. Elle a particulièrement à coeur de faire découvrir des voix féministes et dissidentes russes.
Depuis dix ans, elle donne régulièrement des ateliers d'écriture, au sein d'universités, de lycées, de collèges, de maisons de la poésie, de centres d'art, de théâtres et d'associations.
En 2024, elle est enseignante en traduction littéraire à l'Université de Bâle.