Lettres aux jeunes poétesses

Vingt et une poétesses francophones racontent ce qu’est écrire et être une femme ou une personne non binaire aujourd’hui. Vingt et une poétesses, musiciennes, slameuses : Une armée de guerrières, agentes de leurs propres désirs, qui avance, prend la parole, confie ses combats et délivre la poésie de ses représentations traditionnelles. Ces lettres font de l’écriture une matière vivante et politique. Elles disent un désir de transmission, un rêve de l’autre, l’histoire d’une reconquête de soi. Un recueil inspirant et animé d’une vigueur plurielle et sensible, destiné à toutes et à tous. À qui souhaite faire une place à l’écriture dans sa vie.

Initié et préfacé par Aurélie Olivier.

L’Arche
Paru le 20 août 2021.
144 pages
Langue source : français
ISBN 978238198021

Lecture à la Maison de la poésie à Paris

avec Aurélie Olivier, Chloé Delaume, Sandra Moussempès, Rim Battal, Etaïnn Zwer et Edith Azam

Revue de presse

“Si le titre constitue un clin d’oeil à Rilke, il le détourne vigoureusement au féminin pluriel. Pluriel parce que dans ce recueil, vingt et une voix se font entendre. Féminin car “voilà manque de bol, tu es née avec un utérus. Mes condoléances, écrit Marina Skalova”. Féministe cela va sans dire, mais disons-le.”
Camille Laurens, Le Monde
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“Ce recueil collectif révèle combien, en cent ans, cette ironie s’est mue en détermination à ne plus céder sur rien. Pour la gloire de la poésie et de sa survie, car, écrit Marina Skalova, «en écrivant, tu crèveras les silences qu’on t’aura enfilés comme des cagoules».”
Marine Landrot, Télérama
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“Leurs textes disent l’urgence de sortir la poésie des cadres qui l’étouffent, des représentations qui corsètent la langue, d’une condescendance ancestrale qui assigne les autrices du côté de l’intime alors que leurs collègues masculins pourraient seuls prétendre à l’universel.”
Sophie Joubert, L’Humanité
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“Recueil de conseils pratiques, d’avertissements avant d’entrer dans la carrière, d’empouvoirement féministe, de dénonciation du petit milieu macho, chants de sabbat de sorcières revendiquées : voilà le livre qui permet de mesurer combien l’ère post-MeToo infuse aussi la poésie. (…) Elles se veulent aussi défricheuses pour une nouvelle génération qui, espèrent-elles, aura moins à jouer des coudes. Car ce qui motive ces missives – adressées à une lectrice fictive, une véritable correspondante ou l’enfant que fut l’autrice – relève principalement de la conquête d’une légitimité.”
Guillaume Lecaplain, Libération
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“Toutes les lettres qui composent ce recueil magistral abordent avec une profonde et bouleversante sincérité autant de questions d’ordre politique et social, que les rapports de classe et de force, ainsi que les aspirations à l’émancipation à l’égard des normes et des différentes formes de discriminations et d’assignations dont sont victimes les femmes tout autant que les personnes racisées, queer et LGBTQIA+. Là réside la réelle puissance émancipatrice de ce livre et de la poésie, qui, comme l’écrit si justement Lisette Lombé, citant Lawrence Ferlinghetti, est la « distance la plus courte entre deux êtres humains » (p. 94).”
Guillaume Richez, Les Imposteurs
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“Ces Lettres aux jeunes poétesses initiées par Aurélie Olivier ont un grand mérite : celui de laisser enfin entendre la voix de celles qui écrivent et font la modernité et la vitalité de la poésie actuelle. Le moins que l’on puisse faire quand on est homme, qui plus est lecteur, c’est d’ouvrir ce livre et réfléchir ensuite à sa place privilégiée. Bien sûr il y avait Rilke, mais comme le fait remarquer Marina Skalova « Dommage qu’il parle de la femme comme d’une créature mystique ». Ces Lettres viennent tirer la poésie du formol où on l’a trop souvent placée.”
Adrien Meignan, Un dernier livre avant la fin du monde
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» Tu as du pouvoir
ne le sous-estime pas «